Nous arrivons à un chapitre-clé du roman, celui qui fait tout basculer pour notre héroïne Zoé. J’ai donc apporté un soin particulier aux illustrations, abondantes, pour retranscrire l’ambiance mystérieuse des séquences qui se suivent – à la morgue, dans la forêt et à Augarten Park en plein coeur de Vienne. Donc, je vous conseille de scroller votre page jusqu’au bout, que vous voyiez que je n’ai pas régressé en dessin… 🙂
Dans la première partie du chapitre, nous assistons à un échange entre Wagner, notre métalleux sexy à la longue chevelure de guerrier germanique, et l’inspecteur Terwull, au sujet des loups qu’on a vu rôder dans la forêt aux alentours de Vienne.


Dans la seconde partie du Chapitre X, l’histoire prend une tournure un peu plus extraordinaire. Tout d’abord avec cet échange en pleine nuit, au fond de la forêt, entre une mystérieuse femme au visage dissimulé sous une capuche, et un jeune homme à la chapka claire parlant de sa « marchandise » avec un suave accent trainant… et qui semble en savoir beaucoup sur les récents événements qui ont secoué Vienne.



Enfin, nous assistons à la scène la plus extraordinaire depuis le début de l’histoire. Zoé erre seule dans Augarten Park à la tombée de la nuit. Pourquoi Augarten Park? Parce que deux spécimens de l’architecture nazie y sont encore présents, deux Flaktürme – ou tours de DCA, construites pour la défense anti-aérienne durant la Seconde Guerre mondiale. Elles n’ont pu être détruites, leurs fondations ayant été creusées si profondément que le terrain alentours risquait de s’écrouler en cas de destruction. De plus, le passé nazi de l’Autriche a un certain poids dans l’histoire du Sang des Wolf…

Imaginez donc notre héroïne, Zoé, marchant seule dans un parc déserté par la population viennoise terrorisée par l’approche des loups, jusqu’à ce que sur un terrain dégagé, elle tombe sur… une meute. Je vous laisse imaginer la suite. J’avoue avoir écrit cette scène avec en fond sonore « Vienna » du groupe Ultravox, qui me semblait correspondre à l’univers quasi onirique de cette scène.


Et ça y est, le mystère s’est épaissi. 🙂 Pour le plus grand plaisir – du moins j’ose l’espérer – de mes lecteurs.
Blanche Mt.-Cl.